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Quentin Nicolas

 

Métier :
Je suis charpentier, couvreur-zingueur.

Quel est ton parcours ?
Après quelques années en tant que militaire, je me suis reconverti en charpente en passant un CAP puis un BP Charpente, dans la même promotion que Mathieu. Jeune diplômé, je me suis mis en quête d’expérience en voyageant et en changeant d’entreprise régulièrement. Durant ces années de bourlingue, j’ai acquis des connaissances sur mon travail de base qui est de façonner du bois mais j’ai également appris à chapoter ce bois avec des éléments de couverture. Je me suis donc mis de plus en plus à étudier ce métier complémentaire pour enfin passer mon CAP de couvreur-zingueur en candidat libre.

Comment es-tu arrivé à La Raboterie ?
Nous avions gardé contact avec Mathieu et au départ de son chef d’équipe, il m’a proposé de rejoindre l’aventure. C’était une belle opportunité pour moi à ce moment précis car je sentais que j’arrivais au bout d’un cycle et je voulais me rapprocher de mes valeurs. Avec La Raboterie, j’avais donc une chance de travailler dans une entreprise à taille humaine qui fait un travail artisanal et qualitatif avec un maximum de matériaux biosourcés.

Qu’est-ce qui te permet de t’épanouir dans ton travail ?
Ce que j’aime dans le métier de charpentier, c’est le façonnage de la matière et le travail bien fini. C’est un travail qui me fait voyager plus ou moins localement et on est toujours en mouvement. C’est sur qu’il y a des moments difficiles, c’est un métier physique et exposé à toutes les conditions météorologiques. Mais on retient surtout les liens que cela crée au sein de l’équipe et on en rigole en y repensant.
Aujourd’hui, j’ai acquis une certaine maitrise du métier mais l’apprentissage ne s’arrête jamais. Les chantiers sont tous différents avec de nouveaux défis et la mise en œuvre évolue que l’on soit en ville ou soumis à des conditions de montagne. Mais peu importe le lieu ou le type de chantier, il y a toujours cette satisfaction à la fin de se dire que le rendu correspond à ce que l’on imaginait et de voir les sourires des clients.

Pourquoi as-tu rejoint ce projet ?
Je connais Mathieu, qui est très minutieux et attentif à produire un travail de qualité. Il y a souvent un clin d’œil dans le projet. C’est une autre façon de considérer la conception et donc la fabrication. Et je savais qu’en rejoignant ce projet, j’allais encore évoluer dans mon métier.
Ce qui est intéressant aussi à la Raboterie est la prise en compte des enjeux environnementaux avec par exemple la mise en place d’une presse à copeaux dans l’atelier ou le choix des bois utilisés.

Qu’est-ce qui te nourrit en dehors de ton métier ?
Mon enfant, ma famille, mes amis et se retrouver autour d’une bonne bouffe. Je fais aussi pas mal de sport, du parapente et du canyoning.

Quelle est selon toi la valeur forte de ta SCOP ?
L’humain, le souci des autres.

Qu’est-ce que tu siffles ou chantes à l’atelier ?
En ce moment, je partage mon grand répertoire de chansons pour enfant.