Hugo Santalucia

Métier :
Je suis menuisier.

Quel est ton parcours ?
J’ai su rapidement que je voulais effectuer un métier en rapport avec le bois mais l’offre est large. Après avoir obtenu un BEP tourneur-fraiseur, je n’ai pas souhaité continuer dans cette voie. Pendant dix ans ensuite, j’ai travaillé en station en tant que vendeur d’équipement de sports d’hiver avant de reprendre mes études. En 2021, j’ai obtenu un CAP Menuisier.

Comment es-tu arrivé à La Raboterie ?
Après mon CAP, je n’ai pas trouvé d’entreprise pour faire un BP. Je recherchais des stages d’immersion professionnelle pour acquérir de l’expérience et voilà comment j’ai fait mes premiers pas à la Raboterie. J’ai continué ensuite en CDD avant d’être embauché définitivement en septembre 2022.

Qu’est-ce qui te stimule dans cette aventure ?
Nous partageons un projet commun. Peu importe le statut dans l’entreprise, chacun a sa voix et est entendu.

Qu’est-ce qui te permet de t’épanouir dans ton travail ?
La diversité des projets. Chaque chantier est différent car il doit être adapté au client. De plus, travailler sur des machines traditionnelles amène à se questionner et à réfléchir aux étapes de fabrication pour obtenir le rendu souhaité. Il n’y a pas une seule façon de faire, et certaines étapes peuvent parfois être améliorées ou optimisées par rapport aux chantiers précédents.

Pourquoi as-tu rejoint ce projet ?
Par mon parcours, j’ai travaillé dans plusieurs entreprises où le management était classique, très vertical. A la Raboterie, c’est l’humain qui est avant tout mis en avant et qui permet de créer des relations qui vont au-delà de simples collègues de travail.

Qu’est-ce qui te nourrit en dehors de ton métier ?
Les sports tant qu’ils se pratiquent en extérieur pour profiter de la nature, et la musique.

Quelle est selon toi la valeur forte de ta SCOP ?
La bienveillance.

Qu’est-ce que tu siffles ou chantes à l’atelier ?
Les grands classiques du rock.